Arrivé à l'infirmerie.

Vincent et José furent aidés par deux infirmiers qui portèrent Richard jusqu'à la sale d'opération, puis, les deux "compagnons" de départ durent demeuré à l'extérieur, chacun sur une chaise de l'infirmerie, à attendre.

Jacob, lui, n'était plus là.
*Sans doute à se cacher, ce sale petit lâche*, pensa Vincent en fronçant les sourcils.

Dans l'infirmerie déserte, tout était tranquille. Jusqu'à ce que des coups bruyant et familiers retentissent dans les escaliers. * Il arrive *, pensa Vincent, qui ne bougerais pas, trop borné pour l'instant pour être aussi con que Jacob et fuir à ce danger fatiguant. Bientôt, un petit homme trottina bruyamment jusqu'à Vincent, le plus près de la porte d'entrée(sur la chaise du premier lit de l'infirmerie). Remarquant que le chasseur refusait théoriquement de s'en y intéressé, il s'éclaircit bruyamment la voix.

Vincent releva tranquillement les yeux vers l’espèce de député provincial. Ce petit qui avait un air d'un pense-bon avec des lunettes trop grande et ses yeux blonds plissés, des cheveux blonds trop bien peignés et du linge trop impeccable pour que ce soi lui-même qui l’entretienne fronça les sourcils comme pour appuyer qu'il était mécontent. Il serrais ses poings qui tremblaient de rage ; le petit caniche tout rose semblait sur le point d'aboyer.
- Votre coéquipier vient tout juste de m'informer de la nouvelle, dit-il en ses dents.(cela en était déjà beaucoup ; il n'aboyait pas!)
- eh, bien,... laquelle ? demanda sereinement Vincent.
- Jacob vient tout juste de m'informer de l'état critique et de la raison de cette état que votre camarade, Richard a présentement, aboya Jean de son prénom.

* L'espèce d'ordure *, ne put s'empêcher de penser Vincent avant de répondre enfin :
- Oh, je vois et j'en suis réellement navré, dit Vincent. Mais nous savions tous dans quels dangers nous nous mettions ; après tout, c'est notre travail, ajouta-il poliment.
- En plus, vous avez laissez une de vos coéquipière là bas !
- Sur ce, je vais nous expliquer, premièrement, il nous est interdit de laisser le corps d'un Kelpie dans la nature...
- Mais, ce n'est une débutante ! s'exclama le caniche, indigné.
- Je suis un maître chasseur et... j'ai confiance en elle, dit Vincent de la façon la plus sincère possible.
- Vous... vous en... avez con... confiance, déglutis Jean.

Vincent acquiesça d'un signe de tête.
- Oui, parfaitement. Vous avez bien entendu, lui dit-il. Mais, dites-moi, est-ce que Jacob vous a mentionné qu'il devait aller chercher Saphira pour la reconduire ici, ajouta Vincent dans un mensonge de vengeance envers Jacob, qui semblait décider à abandonner le groupe à son sort.
- Non, il a omit ce détail, répondit Jean en paraissant surpris.
- Peut-être veut-il manquer à son devoir... pouvez-vous vous assurez qu'il ne s'en échappe pas, je vous en pris, car je me doit de savoir si mon vieux va s'en tirer, dit Vincent en se retournant vers la porte fermé de la pièce où se trouvait son bon ami.
- Oui... oui, ça je comprend, répondit Jean avec une tête d'enterrement, vous l'aimez beaucoup ce Richard.
- Compagnon de classe, d'honneur et de chasse, lui dit Vincent en baissant les yeux dans le vide.

Jean parut en prendre pitié, puis, lançant un regard menaçant à José, il se remis à la charge.
- Lorsque votre... élève ?
- Hé, bien...
- Peu importe ! La débutante reviendra,je vais lui insuffler quelques phrase à la figure ! dit dangereusement Jean en pointant son gros doigt sale vers la figure de Vincent.

*Attention, tu va faire une crise de coeur, vieux fou *, ne put s'empêcher de penser Vincent.
- Non, non, s'il vous plais, je la prendrai en charge, ce n'est plus une élève, c'est une... chasseresse, dit Vincent en se doutant bien que Jacob s'en irait s'en doute en douce.

Puis voyant la figure de Jean, il ajouta :
- Elle a terminé son premier cour, il ne sert à rien de la sermonner, elle sais ce qu'elle fait, l'assura Vincent, qui voyait un sermon de Jean comme la pire des tortures que l'on ne pouvais infliger à quelqu'un qui vient à peine d'arriver.

José, derrière, ouvrit la bouche comme si elle avait voulu lancer une jalouse insulte à Vincent, mais s'était rattraper par une raison quelconque. (elle, elle continuait de se faire traité de débutante par le chasseur alors qu'elle était là depuis trois ans, pour elle, s'était l'insulte totale qu'il dise du bien de quelqu'un qui n'était là que depuis quelque jours.)

Lui tournant le dos, Vincent ne sentis même pas ce changement en José et même s'il l'avait sentis, il ne s'en souciait gère.
- Je vais quand même lui dire trois mots... mais avant, à Jacob, dit Jean en se retroussant les manches.

Et il s'en alla sur ce, laissant Vincent au silence de cette pièce qu'il pensait déserte, ayant oublié José, qui n'était qu'une petite garce fatigante à ses yeux.
* Sa va barder pour toi, l'enfoiré *, pensa Vincent à l'adresse de Jacob.